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PROCÈS EN APPEL DU BOURREAU D'ANIMAUX D'OGY : 5 ANS DE PRISON AU LIEU DE 4, MAIS AVEC SURSIS.

C’est un jugement en demi-teinte qui a été prononcé ce matin, mercredi 11 janvier 2023, par la Cour d’appel de Mons.

Pascal Delcourt, le tristement célèbre marchand de chevaux et de bestiaux à Ogy, a vu sa peine de prison passer de quatre à cinq ans, mais elle est cette fois assortie de sursis.

Celui que les parties civiles nomment le bourreau d’Ogy, et qui avait été condamné en première instance à quatre ans de prison ferme, ne se retrouvera pas encore derrière les barreaux.

Les associations Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby, Equichance et Help Animals se sont dites déçues que Delcourt le multirécidiviste échappe à la prison ferme, mais se réjouissent que le juge ait augmenté d’une année la peine de détention confirmant ainsi la gravité des faits.

Les associations qui s’étaient constituées parties civiles dans ce procès apprécient surtout que les conditions fixées pour le sursis probatoire, d’une durée de cinq ans, sont très strictes et équivalentes à ce qu’elles réclament depuis des années, à savoir une interdiction de détention d’animaux prononcée à l’encontre de Pascal Delcourt.

Durant les cinq prochaines années, Pascal Delcourt ne pourra plus détenir d’animaux ni en posséder. La mesure va encore plus loin puisqu’elle interdit à Delcourt d’exercer une activité en lien avec les animaux (comme transporteur par exemple). Ces mesures auront pour effet de mettre hors d’état de nuire un des pires maltraitants d’animaux que notre pays ait connus.

Pour Jean-Marc Montegnies - président d’Animaux en Péril, « Par la fixation de ces mesures imposées pour le sursis probatoire, il est clair que la Cour d’appel de Mons a voulu mettre Pascal Delcourt hors d’état de nuire, même si elle ne l’a pas envoyé en prison »

Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby, Equichance et Help Animals ont également apprécié que leur préjudice, en tant que parties civiles, ait été reconnu.

 

Pour Sophie Locatelli - présidente du Rêve d’Aby : "Cette reconnaissance du préjudice non indemnisé par la justice nous avait été refusée par le tribunal correctionnel de Tournai en première instance. Au total, Pascal Delcourt devra nous verser plus de 20.000 €. Cela s’ajoute à sa condamnation et c’est sans doute ce qu’il aura le plus de mal à digérer"

La cour d’appel a également confirmé les amendes, frais de justice et confiscations à charge du condamné pour plus de 100.000 €

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